TERRE ZERO
JEAN BURY
(Certaines critiques parlent de la version précédente, parue aux Editions House made of Dawn).
Andréa Deslacs Fantasy - avril 2021
J’ai eu envie de lire un roman de Jean Bury après avoir découvert sa nouvelle pour Etherval persona non grata n° 17 : Abattez les enfants ! Tout d’abord parce que j’avais été impressionnée par son style fluide, et son écriture, mais surtout par la très belle émotion qu’il avait su susciter par son texte avec pourtant une très forte évocation de la guerre, de ses violences et de ses plaies.
Dans Terre Zéro, j’ai retrouvé ce style fluide, mais j’ai également été surprise et un peu admirative du vocabulaire, rare et précis, de la vaste culture que l’on sent sous les mots, aussi bien dans le domaine des technologies que dans celui des arts ou des auteurs du passé. On perçoit donc une grande intelligence sous-jacente, de la curiosité dans bien des domaines, de l’approfondissement dans les raisonnements. Un sens éthique soutient aussi le texte, et je pense que la richesse du style est naturelle à l’écrivain, car j’ai eu l’impression qu’il se voulait au contraire accessible au plus grand nombre. Ce roman évoque des mondes parallèles et si le mot « quantique » hante l’esprit, il n’est rarement/jamais prononcé. Je reconnais que le mot peut faire peur, et pour avoir tenté de suivre quelques vidéos à ce sujet, on peut être perdu rapidement. Ici, pas de souci, comme Christophe tient par la main Thomas et le guide pour découvrir la culture du monde, nous sommes bien accompagnés par le récit pour plonger dans cet univers.
L’univers est celui d’un 2040 que je qualifierai d’uchronique, plus que d’anticipation. En effet, nous sommes en France, nous fréquentons le gratin industriel, scientifique et technologique de deux grandes entreprises. La guerre a été gagnée en Afrique, mais en marquant les hommes et les esprits. Des choses terribles, voire impardonnables s’y sont passées, et on a vite étouffé l’affaire. Dans les jeux de pouvoir, politique ou militaire, les grandes entreprises se sont taillé les parts du lion. On ne sent pas trop ce retentissement technologique dans la vie quotidienne des citoyens, et c’est en cela que j’ai plus l’impression d’une uchronie qu’une anticipation, malgré qu’on ait déjà eu la technologie de stase et celle de la fusion froide.
Mais les inventions qui s’annoncent risquent de révolutionner le monde. À quel prix ? C’est la question qui va mettre en rage Christophe, fils d’une riche famille d’industriel et professeur universitaire dans l’étude de la génétique et du comportement. Si on lui demande de parfaire à l’éducation de Thomas, un jeune garçon de 15 ans présenté comme la toute dernière génération d’androïdes, était-ce pour en faire un futur soldat ? Ou pour d’autres desseins encore pires ?
Le récit commence en prologue par l’action renégat de Christophe et de ses amis pour extraire Thomas du consortium. Puis le roman reprend chronologiquement comment on est arrivé là à travers une douzaine de focales différentes, et parfois quelques retours en arrière pour mieux connaître les protagonistes. Puis, on arrive au moment clef de l’alpha, et les conséquences qui en découlent. Ce rythme atypique passe bien, et les événements se bousculent vers la fin du roman à un rythme très soutenu. Il y a quelques circonvolutions orales dans les joutes entre certains personnages que j’ai un peu survolées, et quelques raccourcis scénaristiques compréhensibles quand on est déjà face à une œuvre de 442 pages pour éviter l’inflation totale du récit. Rien de très rébarbatif, on passe un très bon moment avec ce roman. J’ai vu que le terme « thriller » avait souvent été employé pour ce récit, je dirai surtout que c’est une histoire pleine de rebondissements et de rencontres.
Les personnages ont tous leurs motivations, leurs visions de la situation. Certains sont touchants comme Christophe et son ire, à Thomas et à sa parenté (mention spéciale à Kim), à la médium Clémentine qui vit avec un don si pénible au quotidien, et aussi à la mère de Christophe, une industrielle avec de grandes valeurs morales (qui donc a bien élevé son fils malgré sa crise d’adolescence rebelle) et surtout une mère protectrice.
Ce récit de science-fiction pose en douceur des questions sur l’identité, le clonage, l’unicité de chacun, la part à attribuer à l’acquit et à l’innée, ces rencontres qui nous forgent, et la question de l’humanité dans ses valeurs et sa définition. C’est bien mené, c’est intéressant, c’est bien écrit. C’est une lecture que vous ne devriez pas regretter si vous la tentez.
Le petite monde de Notangel et Jay - 1er octobre 2020
Bonjour tout le monde,
Je vous retrouve en ce jour afin de vous parler de "Terre Zéro", un de mes coups de coeur de cette année, voici pourquoi :
Nous sommes plongés dès le début dans une histoire mystérieuse dans une ambiance Thriller/espionnage industriel, je suis très friand des histoires avec énormément de retournements de situations, d'actions et pour le coup j'ai vraiment été servi par ce récit.
Au delà de l'action de toutes les révélations que l'on nous apporte et bien évidemment l'aspect SF que nous propose le livre, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Christophe et Thomas au fil des pages je me suis attaché à eux et j'arrivais pour une fois à ressentir ce qu'ils vivaient notamment pour le personnage de Thomas.
C'est ce dernier qui m'a surement le plus touché.
Les thématiques abordées avec ce personnage sont très touchantes (je ne peux malheureusement pas vous en dire plus au risque de vous spoilez l'histoire)
C'était également la première fois que je faisais connaissance avec l'écriture de Jean Bury et j'ai pris plaisir à la découvrir, elle est fluide et l'histoire s'est lue rapidement.
Vous aurez compris que si vous êtes fans de SF vous pouvez découvrir ce récit avec grand plaisir, il est je pense également accessible pour toutes personnes voulant découvrir ce genre également
Ma Note :
20/20
Les mille et une pages - 29 septembre 2019
Un très bon suspense qui maintient la tension du début à la fin. Christophe Vrécourt est un chercheur qui ne voulait pas intégrer la grosse entreprise que sa mère dirigeait, mais l’un des concurrents vient lui offrir un poste qui a l’air alléchant pour ce chercheur puisqu’il s’intéresse énormément à l’intelligence artificielle et les acquis des humains en lien avec cette technologie.
Cet emploi est dans ses cordes de recherches, alors il accepte. Thomas qui est son cobaye, lui, représente l’évolution robotique qui se bat sur le terrain durant la guerre à la place de l’homme. Christophe va s’allier à son protégé surtout depuis qu’il découvre que l’Imperium Industries a des secrets qui ne lui ont pas été révélés au moment de son embauche.
Parce que personne au sein de l’imperium n'a soulevé les tensions avec l’entreprise de la mère de Christophe devant lui. C’est au cœur d’un conflit entre le bien et le mal que tout se jouera.
Jean Bury écrit un ouvrage de science-fiction en soulevant des préoccupations actuelles comme : les technologies, les luttes politiques, le clonage, les projets de remplacer l’humain par une robotisation. L’histoire laisse place à un suspense digne de bons thrillers, dans un univers captivant qui nous nous rend difficile de laisser ce roman de côté. Les personnages sont intéressants, il nous permet de voir plusieurs facettes des humains. Le rythme de ce récit est dynamique, surprenant et impressionnant, je viens de terminer mon premier Jan Bury qui ne sera pas le dernier.
Envie de lire - 8 octobre 2018
Je viens de terminer le roman Terre Zéro de Jean Bury.
Je remercie la maison d’édition Otherlands, avec qui je suis en partenariat qui m’a proposé cet ouvrage.
Terre Zéro est un thriller de science fiction.
Comme vous avez pu le voir dans le résumé, l’histoire se passe à Paris dans les années 2040.
Il est assez compliqué de résumer ce roman alors je vais faire pour le mieux.
Le prologue débute par le kidnapping d’un adolescent au sein d’une compagnie industrielle. On voit que l’immeuble est hautement sécurisé et qu’il est donc difficile d’en sortir.
Ce prologue est donc très dynamique : on est tout de suite dans l’action sans vraiment avoir d’introduction des personnages mais on comprend bien que le temps des réponses viendra plus tard.
Puis vient le premier chapitre, dont les événements se déroulent quelques mois avant le sauvetage/kidnapping du prologue.
Christophe Vrécourt, un jeune chercheur qui étudie la génétique comportementale se fait embaucher par une puissante firme industrielle : Impérium Industries. Il est embauché dans le but de travailler sur un projet secret : la première intelligence artificielle humaine. Il s’agit de Thomas, un jeune adolescent de 15 ans qu’il doit éduquer car Thomas est comme un bébé dans le corps d’un adolescent. Il sait marcher, parler mais n’a aucune connaissance du monde. Son esprit est totalement vierge malgré sa vivacité d’esprit.
Tout d’abord enthousiasmé par ce projet, Christophe va vite comprendre que les projets d’Impérium Industries sont plutôt louches et qu’on a choisi de l’embaucher lui car il est le fils d’Elisabeth Vrécourt, dirigeante de l’entreprise Vrécourt & Leduc, la seule firme concurrente de l’empire d’Impérium Industries.
Quand Christophe va comprendre les projets d’Impérium, il va donc réagir en conséquence : il faut sortir Thomas de tout cela afin de le mettre à l’abri. Mais Impérium a plus d’un tour dans son sac…
Plus qu’une guerre industrielle, ici nous avons droit a une guerre entre le bien et le mal.
Bon en parallèle de tout cela il se passe évidement d’autres choses mais il est difficile de parler de ce livre justement parce qu’il s’y passe énormément de choses. Il est aussi question de visions de fin du monde par une jeune médium, de clonage, de dérives génétiques et technologiques (et donc d’éthique !), de guerre industrielle, d’un monde parallèle (la fameuse Terre Zéro), de faille spatio temporelle…
Vous l’aurez compris : c’est complexe de résumer tout cela. Alors je vous en donne seulement un petit aperçut.
Les chapitres alternent entre les années 2040 et les années 2020.
L’époque de 2020 est nécessaire pour comprendre les prémices de la guerre industrielle entre Vrécourt & Leduc et Impérium Industries.
Moi qui ne suis pas friande de science fiction (je trouve cela toujours très compliqué), je peux vous dire que cette histoire a su me plaire. J’ai surtout bien aimé la relation qui se construit petit à petit entre Christophe et Thomas.
D’ailleurs je n’ai pas vraiment parlé des personnages secondaires mais tous sont très bien travaillés et ont des motivations très intéressantes. L’auteur n’est pas tendre avec quelques-uns d’entres eux mais je n’en dirais pas plus.
D’ailleurs en parlant de l’auteur, il aime bien mener le lecteur en bateau : premièrement avec le personnage de Thomas, dont il va nous faire croire qu’il est pas mal de chose avant de révéler sa véritable nature…
et aussi avec les visions de Clémence : Thomas est-il un danger pour l’humanité ? Est-ce réellement la fin du monde ?
et Emmanuel de Tinguy, de quel côté est-il ? Pour quelle compagnie va son allégeance ?
A vous de le découvrir toutes ces réponses…
Mais si j’avais un reproche à faire à l’auteur c’est d’avoir découpé ce livre en seulement une vingtaine de chapitres. Je trouve cela trop peu pour un livre de plus de 400 pages. Moi qui aime les chapitres courts car cela me permet d’enchaîner et de pouvoir m’arrêter de lire quand je le souhaite, ici j’ai vraiment été freinée dans ma lecture.
A un moment de l’histoire, Christophe va comprendre une chose essentielle sur Impérium et quel génie ce Frédéric Lhomme ! (ce sale type, c’est le dirigeant de Impérium Industries). Franchement-là j’étais bluffée car je ne l’ai absolument pas vu venir. A partir de ce moment, j’ai vraiment été scotchée par ma lecture car je voulais absolument savoir la suite, et surtout, découvrir le fin mot de l’histoire.
Des encres sur le papier - 6 aout 2018
Le prologue a, d'emblée, pour effet de laisser me lecteur dans le flou, le plaçant ainsi dans une ambiance des plus intrigantes. L'idée de l'intrigue est chouette, l'auteur sachant maîtriser son sujet. L'alliance de dystopie et de fantastique est efficace, bien que le risque de perdre le lecteur à cause des thèmes abordés et des événements qui se déroulent soit présent. Cependant, les différentes sujets qu'aborde Jean Bury s'imbriquent de manière quasi naturelle ce qui donne au roman une dimension plus dramatique. D'ailleurs, quand le lecteur découvre les vraies motivation de cette fameuse entreprise qu'est Imperium, ce dernier sent monter en lui un sentiment de "révolte", probablement voulu par l'auteur. Les personnages sont touchant, surtout Thomas, si bien que l'on est pressé de voir ce qu'il va se passer. Avec "Terre zéro", Jean Bury livre une morale, une dénonciation, que le lecteur n'aura aucun mal à trouver. En soi, l'action reste très peu présente dans ce roman, l'auteur ayant préféré jouer sur la réflexion, les actes de l'Homme ainsi de l'impact qu'a l'avancée des sciences et de la technologie sur nous et de ce que nous en faisons. Sans en connaître vraiment la raison, j'ai eu l'impression de ressentir un côté "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley en lisant ce roman. Je n'ai aucun doute sur le fait que les amateurs de SF se plairont dans cet univers !
Rê-v-alité - septembre 2014
Terre zéro démarre par un moment clé du récit: le kidnapping (ou une évasion, tout dépend de quel point de vue on se place) d’un enfant dans un illustre laboratoire de recherche. Cette scène privilégiant l’action, une narration et des dialogues soignés scotchent le lecteur à sa tablette dès les premières pages.
L’auteur remonte ensuite le temps pour nous expliquer les motivations du kidnappeur Christophe Vrécourt, chercheur en sciences du comportement. Il le présente: sa vie, son travail, ses recherches, avant que n’arrive Thomas (l'enfant), puis met progressivement en place la relation qui s’établit entre eux, ainsi que les enjeux véritables qui se cachent derrière cette première scène.
Si l’histoire peut paraître basique au premier abord, elle se complexifie vite. D’autres personnages capitaux pour l’intrigue viennent s’en mêler: la mère de Christophe, elle-même à la tête d’un grand groupe de recherches dont le passé semble bien trouble, mais aussi une médium, dont les visions de fin du monde, d’abord décrochées du récit s’insèrent dans l’intrigue, et apportent un éclairage différent sur l’histoire de Thomas.
De nombreux personnages, également très soignés, les rejoignent rapidement. Ils trouvent parfaitement leur cohérence dans le récit et possèdent tous leur propre histoire, leurs propres motivations et objectifs, influant de manière directe ou indirecte sur l’intrigue principale. On s’attache à chacun d’entre eux, même si la relation privilégiée reste celle des deux personnages principaux : Thomas, le jeune garçon et Christophe. J'ai pris plaisir à suivre ces personnages et à découvrir leurs petits secrets, ainsi que le dénouement que l’auteur leur réserve. Celui ci ne néglige d’ailleurs pas les intrigues secondaires. Celles ci se développent et d’autres s’y ajoutent (bonds dans le passé: l’histoire rattrape le présent, les conflits passés influent sur la vie des protagonistes), et apporte des réponses à chacune d’entre elle.
Le concepts de Stase et de Terre zéro sont de belles découvertes. Et, si l’auteur utilise des codes (voire des clichés) propres à la Science Fiction (les clones, les guerres industrielles et mondes parallèles), il les exploite avec intelligence. Si on ajoute à cela une intrigue maîtrisée, développée et exploitée avec profondeur, on comprend pourquoi le roman a su gagner sa propre originalité .
En conclusion, je me suis laissée porter par la plume très agréable de l’auteur jusqu’au dénouement final. Impossible de lâcher le livre une fois commencé, tant j'étais captivée par l'intrigue et les personnages. Je remercie le forum Au cœur de l’Imaginarium et les éditions House Made Of Dawn pour cette excellente découverte: Terre zéro est un véritable coup de cœur !
Chez Cordélia - 8 aout 2014
J’ai lu ce roman dans le train et autant vous dire que je n’ai pas lâché ma liseuse avant de l’avoir terminé ! J’ai même été jusqu’à lire assise par terre dans la gare pendant ma correspondance. Et je me suis empressée de mettre ce roman sur la liseuse de mon petit frère pour qu’il le lise lui aussi, parce qu’il est vachement cool. C’est de la science-fiction avec un petit côté thriller. Ça ne se passe pas dans l’espace ou extrêmement loin dans le futur, seulement en 2040. Mais c’est suffisant pour instaurer une ambiance. J’ai trouvé à ce livre un petit côté Orphan Black (la série) dans l’ambiance.
Tout commence avec une course poursuite. Christophe est un scientifique et il aide un adolescent, un certain Thomas à s’enfuir. On comprend qu’il est près à risquer sa vie pour ça et le prologue se termine avec la fuite du fameux Thomas. Ensuite, c’est retour dans le passé. Christophe est engagé par Impérium Industries, une grande entreprise concurrente de sa mère (qu’il rejette). Il est appelé à travailler sur les intelligences artificielles, le but d’Impérium serait de créer un robot humanoïde au comportement humain. Sauf qu’évidemment, ça va être bien plus compliqué que ça. Entre les découvertes scientifiques, menace de guerre, conflits d’intérêt entre grandes entreprises, Christophe se retrouve dans de sales draps.
J’ai adoré ce livre du début à la fin. Il y a sans doute quelques défauts, mais mon esprit les a totalement occulté tellement j’étais prise dans l’histoire. Je trouve que tout s’emboite bien, que la dynamique est extrêmement bonne et j’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin. Ce n’est pas un roman extrêmement long, mais il est riche en péripéties, en action et même en réflexions. Et vous verrez qu’il y a tout un travail d’invention autour du temps, de la distorsion temporelle, du contrôle de l’espace temps et c’est un de mes péchés mignons (ce n’est pas pour rien que je suis fan de Doctor Who). La fin a totalement répondu à mes attentes, bien que j’ai trouvé ça triste, je ne vois pas d’autres alternatives que celle proposé par l’auteur. Un chouette livre, sans aucun doute !
Fantastinet - 23 janvier 2014
Dans les années 2040, Christophe Vrécourt est en train de s’enfuir d’Imperium, une grosse multinationale avec un adolescent d’une quinzaine d’année, Thomas. Fils d’une très grand industrielle, le jeune homme a décidé de faire des études sur le comportement ce qui l’a éloigné de sa famille et c’est avec une certaine retenue qu’il a accepté de rejoindre les équipes d’Impérium, le principal concurrent de sa mère, pour travailler sur l’Intelligence Articielle avec Thomas, un un droïde.
Mais la situation est loin d’être aussi simple que ce que voudrait faire penser Christophe et quelques sirènes se mettent à tinter dans son esprit.
Terre Zéro, c’est d’abord l’histoire d’une guerre qui a dérapé quelques années auparavant, du fait de l’utilisation d’une arme qui permettait de “suspendre” le temps avec des conséquences mal maîtrisées. C’est aussi l’histoire d’un chercheur qui va pouvoir enfin mener des études poussées sur un sujet qui lui tient à coeur. Il travaillera donc avec un enfant dont la mémoire a été “réinitialisée” et va pouvoir voir si ses idées sont applicables.
Le roman est bien construit avec une première étape qui est la description de la fuite et qui nous permet d’être accroché très rapidement. Par la suite, ce rythme ne baisse pas et l’auteur sait garder le suspens jusqu’à la fin, nous plongeant dans des complots dans le monde de l’industrie, du gouvernement, navigation aussi dans le monde de l’armement, de la recherche androïde et des recherches sur le clonage.
Un bon thriller de science-fiction pour résumer.